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Intentions

Lorsque j’ai entamé l’écriture de « Journal d’absence »
je n’avais aucune idée de là où ça me mènerait.
J’avais besoin d’écrire à cette période de ma vie.
Ecrire l’attente de la personne que j’aimais et qui était partie en voyage.


Au début l’écriture était personnelle puis au fur et à mesure où les jours
passaient, l’attente devenait plus folle et l’écriture également.
Ce journal est alors devenu un journal fictif puis un projet de théâtre.


Marguerite Duras disait :
« Plus c’est personnel, plus tu touches à l’universel. C’est en allant au
particulier que j’atteins les choses ».


Cela se vérifie effectivement chez certains auteurs qui ont publié leurs
journaux comme des témoignages de leur temps.
On peut citer Anaïs Nin, André Gide, Katherine Mansfield ou la célèbre
Anne Franck (et bien d’autres...).


L’écriture d’un journal intime a plusieurs vertus.
Une de ses vertus est cathartique : en psychanalyse, ce terme désigne
le fait de libérer ses émotions en les extériorisant.

J’ai pour habitude de dire que « l’endroit d’écriture est un endroit (en soi)
incroyablement libre, sans contraintes et en dehors de tout jugement.
Il permet également de découvrir des choses de soi jusqu’alors
inconnues ».


Écrire pour aller mieux.


Nathalie Grauwin

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